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// Communiqué de presse

Prévenir l’alcoolisation fœtale : les Québécois·es invité·es à mieux soutenir les femmes enceintes

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate

Mois international de sensibilisation à l’alcoolisation foetale

Prévenir l’alcoolisation fœtale : les Québécois·es invité·es à mieux soutenir les femmes enceintes

Montréal, le 1er septembre 2022 – À l’occasion du Mois international de sensibilisation à l’alcoolisation fœtale, l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) invite la population à soutenir collectivement les mamans durant leur grossesse pour éviter que les enfants à naître présente un Trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale (TSAF).

« L’information juste sur les risques de consommer de l’alcool durant la grossesse n’est pas assez connue de la part de la population et le TSAF l’est encore moins. Cela fait en sorte que l’on ne met pas toujours en place toutes les conditions gagnantes pour faciliter l’abstinence d’alcool pendant la grossesse. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer », indique Isabelle Létourneau, chargée de projet TSAF à l’ASPQ.

Sachant qu’il pourrait y avoir, selon les plus récentes estimations, jusqu’à 2 à 3 enfants sur 100 qui ont des anomalies de naissance, des troubles de développement ou une déficience intellectuelle liés à la consommation d’alcool pendant leur vie dans l’utérus, nous devons nous mobiliser pour que cette prévalence diminue.

Il n’y a pas de p’tit verre

Le p’tit verre pour relaxer ou célébrer un heureux événement est offert encore trop souvent par manque d’informations, sans mauvaise intention. Or, on ne peut pas prévoir les effets de l’alcool sur le fœtus, car ils sont très variables selon la génétique de la maman et du bébé, leur état nutritionnel, le moment de la grossesse et d’autres paramètres que l’on ne contrôle pas. Devant l’incertitude et les nombreuses conséquences possibles sur le développement des différents organes et du cerveau, la recommandation est donc d’éviter tout alcool pendant la grossesse.

« Même si la décision revient ultimement à la femme enceinte, il faut éviter que la pression sociale soit un des éléments fâcheux qui l’incite à consommer de l’alcool », poursuit Madame Létourneau. En effet, selon un sondage Léger-ASPQ de 2021, la pression sociale (soirée entre ami·e·s, temps des Fêtes, etc..) fut l’une des explications les plus souvent mentionnées chez un groupe de femmes ayant trouvé difficile de ne pas consommer d’alcool pendant la grossesse.

En plus d’éviter la pression sociale à boire et la banalisation de la consommation d’alcool, lors de nos réceptions, on peut aussi mettre le même soin à planifier une offre de boissons sans alcool intéressantes que l’on applique à la sélection des alcools. Avec un environnement où il fait bon boire sans alcool, on maximise les chances d’une grossesse sans alcool. Les options sont nombreuses : eau, eaux pétillantes, eaux aromatisées aux herbes ou aux fruits, tisane, vins, bières ou spiritueux à 0 % d’alcool, mocktails, etc.

Un nouveau site internet pour s’informer et éviter d’entretenir des mythes

Pour en savoir plus sur ce sujet et pour partager la campagne Pendant la grossesse, on boit sans alcool et ses outils, l’ASPQ invite la population et les professionnel·le·s de la santé à consulter le site internet grossessesansalcool.ca. Une information claire, attrayante et juste s’y retrouve, en plus de ressources pour les personnes qui ont de la difficulté à délaisser l’alcool avant ou pendant la grossesse.

« Il est possible, collectivement, d’éviter plus de cas de TSAF et de rendre la vie plus douce aux enfants qui naitront et à leur famille. Et si on s’y mettait, pour prévenir toutes et tous ensemble? », conclut Isabelle Létourneau.

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À propos de l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ)

L’ASPQ regroupe citoyens et partenaires pour faire de la santé durable, par la prévention, une priorité. Elle soutient le développement social et économique par la promotion d’une conception durable de la santé et du bien-être. La santé durable s’appuie sur une vision à long terme qui, tout en fournissant des soins à tous, s’assure aussi de les garder en santé par la prévention. www.aspq.org.

Source :

Isabelle Létourneau, chargée de projet TSAF
Association pour la santé publique du Québec (ASPQ)
438 838-1212  iletourneau@aspq.org