La santé publique du XXIe siècle. Propositions pour le plein déploiement de la santé publique au Québec.
À l’aube du prochain budget provincial, l’ASPQ invite le gouvernement à miser sur la prévention et la promotion de la santé pour réaliser des économies, assurer la viabilité du système de soins, améliorer la productivité et favoriser la qualité de vie de l’ensemble des Québécois.es.
En effet, l’épidémie de COVID-19 et les mesures sanitaires visant à la contenir ont eu des impacts directs sur les habitudes de vie et la consommation de substances des Québécois.es, augmentant pour plusieurs le risque en matière de santé. La pandémie a aussi révélé et exacerbé plusieurs inégalités sociales de santé. Tout cela est une bombe à retardement pour notre système de soins qu’il faut absolument et rapidement désamorcer.
Parallèlement à l’augmentation des facteurs de risque depuis un an, les interventions en prévention et en promotion de la santé, qui visent à freiner l’épidémie insidieuse et coûteuse des maladies chroniques, ont été réduites car les ressources de la santé publique ont été mobilisées par le coronavirus. Un important rattrapage est requis.
Pour y parvenir, l’ASPQ propose les trois solutions suivantes :
- Réinvestir massivement en santé publique, notamment dans le réseau et au sein du plan d’action de la Politique gouvernementale de prévention en santé ;
- Créer un secrétariat à la prévention et à la promotion de la santé durable ;
- Partager les données pour maximiser l’apport de la recherche aux pratiques et décisions.