L’ASPQ réalise depuis plusieurs années une vigie de la littérature scientifique sur les PSMA.
Les médecins, les experts et les chercheurs engagés dans la lutte contre l’obésité s’inquiètent de plus en plus de la hausse des cas d’hépatotoxicité chez les consommateurs de PSNA.
En dépit de leur statut non réglementé, les PSN possèdent un potentiel de toxicité et de mortalité, et ce, même à petites doses ou à courte utilisation.
Cette revue narrative :
- documente l’hépatotoxicité des PSNA chez les consommateurs à partir d’une recension des écrits,
- s'intéresse aux produits de santé naturels utilisés par l’industrie de l’amaigrissement pour favoriser la perte de poids ou aider à la gestion du poids et qui ont occasionné des troubles hépatiques chez les consommateurs,
- vise à informer les professionnels de la santé et les intervenants en santé publique des dangers potentiels des PSNA.
L’alcool demeure un problème majeur de santé publique. L’ASPQ déplore l’absence de la notion de santé dans le projet de loi no 170 et le manque d’une analyse critique des problèmes liés à l’augmentation de la consommation d’alcool.
Vu à travers le prisme de la santé, l’approche gouvernementale en matière d’alcool est abordée principalement sous l’angle de la rentabilité. On ignore les coûts de santé et sociaux, directs et indirects, associés à la consommation de l’alcool au Québec.
Certains articles du projet de loi tendent à banaliser la consommation d’alcool dans la population. À part le risque associé à la conduite avec les facultés affaiblies, qui fait partie d’un autre projet de loi, le projet de loi no 170 semble faire peu de cas des réels dangers de la consommation de l’alcool sur la santé.
Monsieur le Premier ministre,
Les sommes considérables consenties en Santé et Services sociaux dans le dernier budget du gouvernement du Québec traduisent une volonté de donner priorité aux soins de santé. Soutenir les dépenses des établissements de santé pour améliorer l’accès aux soins, réduire les délais d’attente, bonifier les soins aux aînés, diminuer la pression sur les travailleurs de la santé, tout cela est louable et nécessaire. Cependant, pour véritablement bâtir la santé de la population et éviter que la maladie n’accapare une part toujours plus importante du budget, il faut prendre du recul et se développer une vision plus globale et durable de la santé.
Montréal, le 3 avril 2018 – L’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) appuie la résolution, présentée le 13 mars dernier par le conseiller Claude Larochelle, prévoyant le retrait des boissons sucrées et énergisantes de l’offre des établissements municipaux de la Ville de Laval.
Danger pour la santé
Inoffensives en apparence, leur consommation peut être dangereuse pour la santé. Côtoyant boissons pour sportifs, cocktail de fruits et boissons gazeuses sur les tablettes, elles peuvent être perçues comme étant des produits alimentaires sans risque pouvant être consommés à volonté.
Montréal, le 13 mars 2018 – C’est avec enthousiasme que l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) a pris connaissance de l’intention du gouvernement de restreindre l’accès des mélanges à la bière en forte teneur en alcool et en sucre, de mieux encadrer la publicité et la promotion en matière de boissons alcooliques.
« Il aura fallu le décès d’une jeune fille pour faire bouger le gouvernement. Cet événement tragique entraînera l'application de mesures concrètes pour mieux encadrer la vente de ces boissons, mais aussi la promotion de l’alcool en général, des mesures que l’ASPQ réclame depuis 2016 », mentionne Émilie Dansereau-Trahan, spécialiste de contenu à l’ASPQ.